Me soigner
Je suis allée voir Le Passeur ce matin. Je lui ai dit que je reprenais des antalgiques fort le soir, que sinon les cervicalgies sont tellement insupportables que je mets des heures à m'endormir.
Il m'a laissé entendre qu'il était grand temps que je me soigne correctement, que je prenne cette histoire au sérieux.
Il m'est tellement difficile d'accepter que j'ai besoin de cette chimie pour vivre. La douleur en journée, je suis habituée à vivre avec, et je la trouve moins intense que les crises de migraine dont je souffrais il y a vingt ans.
Pourtant, sa mise en garde est on ne peut plus sérieuse, il faut que je prenne soin de mon corps, j'ai le droit de vivre sans avoir mal, dans la mesure où certains médicaments peuvent agir. Et si j'ai peur du dextro-propoxyphène* (c'est ce que je prends le soir, le paracétamol et l'aspirine seuls restant inefficaces), d'en devenir dépendante, je doit interpeller ma Gentille Allopathe.
Message reçu 5 sur 5.
* selon wikipédia: Le dextropropoxyphène est un analgésique opioïde dérivé de la morphine. Quinze fois moins puissant que cette dernière, il est commercialisé en association à des analgésiques de faible puissance comme le paracétamol (Diantalvic ®) et est indiqué dans les douleurs d'intensité modérée à intense.