Mes douleurs, en particulier rachidiennes, se sont atténuées depuis une dizaine de jours, au point de me permettre de ne prendre de Dextropropoxyphène que très ponctuellement.
Ce qui a permit cet apaisement, c'est non seulement la poursuite des "soins manuels" (ostéopathie-fasciathérapie, massages par un kiné), mais également de notables modifications du traitement allopathique, et l'utilisation locale des huiles essentielles.
En allothérapie: l'association de deux antidépresseurs connus pour leurs propriétés antalgiques, dont un à faible dose, à visée hypnotique. Ils m'ont permis de supprimer les myorelaxants, en particulier benzodiazépiniques, la plupart des prises d'antalgique, et le somnifère. Mon sommeil est nettement amélioré, et les douleurs très atténuées, malgré la persistance des contractures musculaires.
En aromathérapie, j'applique régulièrement sur ma nuque un Mélange d'HE recommandé par D. Baudoux dans les cas des crampes musculaires chez l'enfant:
HE Lavandula super acétate (Lavandin super) : 1 ml
HE Cananga odorata totum (Ylang-Ylang) : 0,5 ml
HE Artemisia dracunculus (Estragon) : 0,5 ml
HE Pinus ponderosa (Pin de Pantagonie) : 1 ml
HV Tournesol / transcutol : complément à 18 ml
1 application locale (4 à 6 gouttes) à masser sur le muscle concerné selon les besoins
En effet, jusqu'à hier soir, j'étais encore une maman allaitante, et je me devais donc d'être extrêmement prudente dans le choix des HE que je m'appliquais. Ce mélange s'étant avéré très efficace, je vais en poursuivre l'utilisation jusqu'à ce que le flacon soit vide. Mon ostéopathe n'était guère étonné que ce mélange se soit montré plus efficace que le dextropropoxyphène, lors de certaines poussées douloureuses, avant le changement du traitement anti-dépresseur: de son point de vue, dans ce type de douleurs, rien ne vaut une action ciblée locale.
Conclusion, tous à vos livres d'aromathérapie!